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Pourquoi le djihadisme peut-il recruter dans nos démocraties libérales ?
En rendant responsables nos démocraties libérales de détruire leur jeunesse à coups de matérialisme débridé et déboussolé, on relativise l'horreur pratiquée par une barbarie dont on ne pr...
http://iphilo.fr/2014/12/02/pourquoi-le-djihadisme-peut-il-recruter-dans-nos-democraties-liberales/
Un analyse complémentaire de celle de J.-M. MUGLIONI (cf http://medomai.over-blog.com/2014/11/la-seduction-de-la-terreur-par-jean-michel-muglioni.html). L'idée centrale est "qu'en démocratie, le lieu du pouvoir est vide", et que ce vide crée une faille, une inquiétude quant au vrai , au bien, au juste, que des croyances fondamentalistes viennent résoudre par la magie de l'adhésion passionnelle (à moins que l'inquiétude, le doute, ne préexistent et soient consubstantiels à la pensée intelligente : l'esprit de la démocratie les rendrait plus urgents à résoudre, plus angoissants). Sans doute faut-il ajouter les facteurs historiques, géopolitiques, socio-économiques, comme aliments du ressentiment. La relégation sociale alimente "La Haine" dont parlait Kassovitz. Et que dire des phénomènes d'auto-radicalisation/confirmation circulaire des croyances que produisent parfois les moteurs de recherche et l'expérience Internet (qui sélectionnent pour nous des opinions qui nous ressemblent déjà), à laquelle nous sommes tous exposés ? Où l'existence de personnalités plus disposées au choix d'un mode de vie ou de pensée violent ? Mais aussi le besoin de communauté et de fraternisation dans l'action guerrière et le feu (cf. Jünger) ; voire le plaisir d'être enfin puissant lorsqu'on est du bon côté du canon... Beaucoup de questions, peu de réponses...