C'est la pulsation flottante, tantôt essoufflée tantôt dansante, qui donne ici à la double ligne mélodique serpentine une sorte d'incertitude et de fragilité, de ténuité.
S'il fallait un poème pour accompagner l'instrument, ce serait Le Lac de Lamartine :
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive.