La quantité maximale est grande au maximum et la quantité minimale est petite au maximum. Détache donc la quantité du maximum et du minimum : en ôtant intellectuellement le grand et le petit, tu verras clairement le maximum et le minimum coïncider.
Peut-on représenter l'irreprésentable ? Peut-on figurer ce qui est incommensurablement grand ou petit ?
Sylvain Angiboust et Julien Chane-Alune proposent d'y réfléchir à travers l'analyse philosophique de quelques films holywoodiens.
Sont convoqués dans leurs analyses, entre autres :
. Alejandro Amenábar (Agora, 2009),
. Charles et Ray Eames (Powers of Ten, 1968),
. Jack Arnold (The Incredible Shrinking Man, 1957),
. Steven Spielberg ( War of the worlds, 2005),
. Robert Zemeckis (Contact, 1997).
C'est en rapprochant ces oeuvres de la théorie de la « coïncidence des opposés » chez Nicolas de Cuesqu'Angiboust et Chane-Alune essaient de définir ce qui sous-tend la conception contemporaine de l'infini dans le cinéma américain.
Pour y réfléchir, je vous propose la lecture d'un article philosophique de Sylvain Angiboust et Julien Chane-Alune, à lire en rapport avec les vidéos de mon billet précédent.
Paru en deux partie les 12 et 13 août 2014 sur Implications-philosophiques.org, l'article développe une réflexion sur l'expression de l'infini au cinéma.
Sont convoqués entre autres Alejandro Amenábar (Agora, 2009), Charles et Ray Eames (Powers of Ten, 1968) Jack Arnold (The Incredible Shrinking Man, 1957), Steven Spielberg (War of the worlds, 2005), et Robert Zemeckis (Contact, 1997).
C'est en rapprochant ces films de la pensée de Nicolas de Cues et sa théorie de la « coïncidence des opposés » qu'Angiboust et Chane-Alune parviennent à dégager l'unité de l'infini.